Notre passion: restaurer des pianos depuis 1930

fabricants de pianos

Opus pour piano Montréalais

Au 19e siècle, le piano devient un morceau important de la culture montréalaise. Vers 1930, près d’un foyer sur cinq possède cet instrument à Montréal. « Il y a environ 12 000 pianos qui sont fabriqués en 1900, ça passe à 30 000 en 1912; c’est énorme! » raconte l’historien Jean-François Nadeau. L’importation de pianos étant complexe, des fabricants ouvrent leurs portes dès 1816 à Montréal. John Morgan Thomas, William Denis, Thomas D. Hood, Pianos Willis et Pianos Lesage ne sont que quelques-unes des entreprises qui se lancent en affaires. D’ailleurs, Sainte-Thérèse va porter le nom de capitale du piano au Canada, puisqu’on y trouve 19 fabricants de pianos. « Ces pianos sont destinés au marché local, mais on va aussi en importer de New York, dont les fameux pianos Steinway », précise Jean-François Nadeau. Rapidement, les femmes sont associées à cet instrument. « On voit plusieurs campagnes de publicité au 19e siècle pour que les jeunes femmes apprennent à jouer du piano. Il y a l’aspect classique, mais aussi le côté populaire du piano qui est très important, entre autres avec les cahiers de la Bonne Chanson »,...

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Pleyel, dernier fabricant français de pianos, va fermer à Saint-Denis

C’est la fin d’une épopée artisanale et artistique étalée sur deux siècles. La manufacture de pianos Pleyel, dernière à fabriquer des pianos en France, devrait fermer ses portes à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) «d’ici à la fin de l’année». «Dans une indifférence quasi générale, les prestigieux Ateliers Pleyel ont annoncé l’arrêt de l’activité du site de Saint-Denis», a annoncé la Confédération française des métiers d’art (CFMA) dans un communiqué.  Un responsable de cet ancien fleuron de l’industrie musicale française a confirmé la fermeture prochaine des ateliers, dont l’activité s’était considérablement réduite ces dernières années. «Les ateliers vont fermer, le processus est en cours, ça va se faire avant la fin de l’année. Je fais partie des gens qu’on remercie, on est 14 dans la même galère, à se retrouver sur le carreau», a dénoncé ce salarié, qui a souhaité rester anonyme.Dans la soirée, l’entreprise Pleyel a confirmé la fermeture de l’atelier de production de Saint Denis, qui emploie 14 salariés, par le biais d’un communiqué, évoquant des «pertes récurrentes et un très faible niveau d’activité».«Une première solution permettant d’assurer la poursuite d’une certaine partie de la production n’a pas aboutie. Compte tenu du niveau des stocks des produits finis, le maintien de l’activité commerciale est assuré. Des solutions alternatives seront recherchées», ajoute le communiqué.Le fabricant était revenu à Saint-Denis en 2007Le plus ancien fabriquant de pianos encore en activité dans le monde, fondé en 1807 par le compositeur Ignace Pleyel (1757-1831), avait déjà cessé en 2007 sa production à Alès, jugée non rentable face à la concurrence étrangère, notamment chinoise et coréenne. La marque avait ainsi décidé de se recentrer sur le haut de gamme en 2007, réduisant sa production annuelle de 1700 pianos en 2000 à une vingtaine aujourd’hui.«Cette disparition est symptomatique du plan social de grande ampleur actuellement à l’oeuvre dans le secteur des métiers d’art. Chaque jour, des ateliers et des savoir-faire ancestraux, constitutifs de l’ADN économique et culturel de notre pays, disparaissent», regrette le CFMA. La société Pleyel avait obtenu en 2008 le label «Entreprise du patrimoine vivant» (EPV), attribué par l’Etat afin de distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. La construction d’un piano Pleyel nécessite 5000 pièces, entre 500 et 1500 heures de travail, regroupant 20 métiers...

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Pleyel un marque de piano qui date de l’époque romantic.

LE MAÎTRE DE LA FACTURE INSTRUMENTALE La marque Pleyel constitue le chef d’oeuvre d’un musicien accompli, inventeur de génie, découvreur de talents, mécène généreux, éditeur audacieux : Ignaz Pleyel (1757-1831). Elève puis ami de Haydn, il fut un musicien et un compositeur réputé dès la fin du XVIIIème siècle, auteur de 41 symphonies, 70 quatuors, de quintettes et d’opéras. Installé à Paris en 1795, il ouvre son premier magasin de musique et, en précurseur, édite les premières collections de livres de musique de poche bon marché. Désireux d’adapter les instruments aux nouvelles exigences des compositeurs et intraprètes de son époque, Ignaz Pleyel fonde en 1807 la manufacture de pianos Pleyel et, dès lors ne se consacre plus qu’à cette nouvelle activité. Fournisseur de l’impératrice Joséphine et de toutes les cours européennes, exportateur de pianos en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Orient, Ignace Pleyel s’éteint en 1831. Son fils, Camille, grand pianiste, prend sa succession et donne une impulsion formidable à l’entreprise familiale. C’est sous sa direction que la « Maison Pleyel » acquiert sa renommée internationale. En pleine période omantique » », Camille inaugure ses fameux «  »salons » », hauts lieux de la vie musicale parisienne de cette époque, où de nombreux virtuoses et compositeurs de renom se font entendre pour la première fois. » Ses successeurs, Auguste Wolff, en 1855, qui a multiplié les innovations pour améliorer la fiabilité et la solidité de ses pianos et donner naissance notamment au piano droit et, Gustave Lyon, à partir de 1887, éminent ingénieur et pionnier de l’acoustique architecturale, ont continué à développer les activités de la Maison Pleyel. En 1865, l’entreprise se développe et se modernise avec la création de la Manufacture de Saint-Denis déployée sur plus de 55.000 m². En ouvrant les portes de la « Salle Pleyel » rue du Faubourg Saint Honoré à Paris en 1927, Gustave Lyon perpétue une longue tradition d’amour de la musique et des beaux instruments. Dédié à toutes les formes de création, c’est à l’époque le premier centre artistique complet, unique au monde. Avec ce nouvel espace qui pouvait se targuer, à ce moment-là, d’offrir les meilleures conditions de travail et d’interprétation, l’esprit des fameux salons Pleyel prenait une autre dimension. Puis la production fut déplacée en Allemagne pendant vingt-cinq ans avant...

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L’inventeur des Pianos Bartolomeo Cristofori.

Créé au début du xviiie siècle par l’italien Bartolomeo Cristofori, à Florence, sous l’appellation de piano-forte, le piano naît de l’évolution d’un instrument appelé clavicorde (xve siècle) et du tympanon (Moyen Âge). La date de fabrication du premier piano-forte par Bartolomeo Cristofori est incertaine, mais un inventaire réalisé par ses employeurs, la famille Médicis, indique l’existence d’un instrument en 1698. Cristofori n’aura construit en tout qu’une vingtaine de piano-forte avant sa mort en 1731, et seuls trois d’entre eux sont parvenus jusqu’à nous, datés des années 1720. Les premiers piano-forte ont particulièrement profité des siècles de travaux et de perfectionnements apportés au clavicorde, notamment par le raffinement des méthodes de construction des structures (en bois à cette époque), ainsi que celles de la conception de la table d’harmonie, du chevalet et du clavier. Cristofori était lui-même un facteur de clavicordes et de clavecins, bien au fait des techniques de fabrication de tels instruments et des connaissances théoriques associées à celles-ci. La découverte fondamentale de Cristofori est la résolution d’un problème mécanique intrinsèque aux pianos : les marteaux doivent frapper les cordes mais cesser d’être en contact avec elles une fois frappées afin de ne pas étouffer le son ; ils doivent, de plus, retourner à leur position initiale sans rebondir violemment, et cela rapidement pour permettre aux notes d’être répétées à une vitesse satisfaisante. Les premiers instruments du facteur italien étaient construits avec des cordes fines, et, pour cette raison, beaucoup moins sonores que les clavicordes ou les clavecins de leur temps. En deux siècles on assistera à un renversement complet du concept d’instrument à cordes frappées : faible tension des cordes, corps sonore léger et audition de la table contre forte tension des cordes, corps sonore lourd et audition de la corde. Néanmoins, comparé au clavicorde, le piano forte amélioré permettait des nuances dynamiques et sonnait bien plus fort, avec une tenue de note plus longue. Ce nouvel instrument restera peu connu jusqu’à ce qu’un écrivain italien, Scipione Maffei, écrive un article enthousiaste à son propos, y incluant un schéma de ses mécanismes. Cet article fut très largement diffusé, et la plupart des facteurs de piano-forte des générations suivantes mirent les découvertes de Cristofori en pratique après en avoir pris connaissance. L’un de ces fabricants était Johann Gottfried Silbermann, connu comme facteur d’orgue. Les piano-forte de Silbermann étaient quasiment des copies conformes de...

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Bösendorfer est une marque de pianos viennoise fondée en 1827.

Elle est aujourd’hui détenue entièrement par la marque japonaise Yamaha. Depuis 1827, les pianos Bösendorfer ont été joués et admirés par les plus grands compositeurs et musiciens. D’une façon originale, ce facteur peut se vanter d’être le plus lent du monde : près de 4 ans pour construire ses pianos à queue, la moitié de ce délai étant requis pour le séchage du bois. Ignaz Bösendorfer (1794-1859) créa sa fabrique en 1827 après un apprentissage chez le facteur d’orgues et de pianos Joseph Brodmann. En juillet 1828, Ignaz Bösendorfer obtint de l’empereur d’Autriche un décret pour « fabriquer des pianos et les vendre, par droit de citoyen et de maître ». Le nom de Bösendorfer allait être désormais à jamais associé à Vienne, capitale musicale de l’Europe au xixe siècle. On considère aujourd’hui Bösendorfer, avec Fazioli, comme l’un des seuls fabricants pouvant rivaliser avec les pianos Steinway & Sons de fabrication allemande. Bösendorfer privilégie la fabrication d’un moindre nombre d’instruments, et dont de nombreuses caractéristiques diffèrent de celles des Steinway & sons, la principale étant un clavier réputé plus « dur », c’est-à-dire nécessitant plus de poids sur la touche pour faire sonner l’instrument. À titre anecdotique, le Bösendorfer modèle 290, dit  » Impérial « , demeure aujourd’hui un modèle emblématique de la marque, puisqu’il comporte 97 touches au lieu des 88 présentes sur les pianos de concert normaux. Ce clavier plus large comportant huit octaves complètes, est le seul à pouvoir permettre d’interpréter fidèlement certaines œuvres de Bartok, Debussy, Ravel et surtout Busoni. C’est le son particulièrement orchestral que lui confère sa table d’harmonie particulière, qui lui a valu dès sa sortie le surnom d' » Impérial « , qui n’avait pas été initialement donné par la marque. À noter, les pianos à queue de 212 cm, 225 cm et 275 cm ont quatre notes supplémentaires dans le registre des graves. Bösendorfer ne fabrique qu’un modèle de piano droit, le 130CL. Bosendorfer Bosendorfer Impérial coté Bosendorfer Impérial...

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Yamaha l’un des plus grand fabriquant de piano au monde.

    Histoire des pianos Yamaha l’un des plus grands fabricants de piano au monde, avec une production de 130 000 unités par an env.  La société Yamaha (ヤマハ株式会社, Yamaha kabushiki-gaisha?) est une entreprise japonaise opérant dans de nombreux domaines, parmi lesquels les motos, les motoneiges, les scooters des mers, les moteurs, les instruments de musique, les circuits intégrés et les appareils électroniques grand public. Elle est fondée en 1887 par un horloger pour la fabrication d’orgues mais se diversifie dans le domaine automobile à partir de la Seconde Guerre mondiale. Elle est devenue depuis une multinationale.      Sous le nom de Yamaha Organ Manufacturing, elle a été fondée en 1887 par Torakusu Yamaha à Hamamatsu dans la préfecture de Shizuoka. Torakusu Yamaha, horloger et mécanicien, avait remporté un franc succès en réparant l’orgue d’une des écoles de la ville. L’entreprise vendit cette année-là 250 instruments. En 1897, elle fut rebaptisée Nippon Gakki Co., Ltd. (Nippon Gakki Seïzo Kabushiki Kwaïsha) dans le but de se lancer dans la fabrication d’autres instruments. En 1900, Yamaha revient des États-Unis après une année passée à apprendre le métier de facteur de piano. L’entreprise se met alors à vendre ses premiers pianos droits et deux ans plus tard des pianos à queue. Fort de ce succès, elle continue donc de se diversifier en fabriquant d’autres instruments : harmonicas, xylophones, etc. Torakusu Yamaha, meurt en 1916. En 1930, Nippon Gakki crée son propre laboratoire d’acoustique. Durant la deuxième guerre mondiale, l’entreprise est forcée de fabriquer des hélices d’avions et de 1944 à 1947 elle ne produira plus aucun instrument. Après la guerre, la croissance économique est importante, la société planche sur différents produits lui permettant de se diversifier (machine à coudre, automobile, etc.). En 1955, Nippon Gakki est rebaptisée Yamaha en l’honneur de son fondateur et lance sa première motocyclette, la YA-1. En octobre 1987 Yamaha rachète le fabricant de batteries et percussions anglais Premier Percussion Limited et le revend en février 1995. Yamaha achète Korg en 1989, en 1993 Korg redevient une société complètement indépendante en rachetant les parts de Yamaha. Yamaha achète Steinberg en 2004 et rachète aussi Motobécane-Motoconfort. En 2001, l’activité motos et moteurs se sépare de Yamaha Corporation par la création...

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La firme Érard construit des pianos jouer par Beethoven

Une des plus anciennes Facture de piano La firme Érard construit des pianos qui ont été jouer par de grand compositeur comme Haydn, en 1803, Beethoven. D’autres compositeurs, comme Liszt et Ravel, en ont également eu un. Ludwig-van-Beethoven Maurice Ravel Franz-Liszt Franz Joseph Haydn Le premier piano-forte construit par Sébastien Érard date de 1777. Les années suivantes, il invente le piano proprement dit, en déposant de nombreux brevets d’inventions concernant son mécanisme ; ce système, improprement appelé échappement double en 1821, permet de rejouer une note sans attendre que la touche soit totalement remontée, permettant donc un jeu beaucoup plus rapide. Rapidement, tous les pianos à queue en sont équipés. Il invente aussi l’agrafe sur le cadre, pour maintenir les cordes, en 1808. Il invente le pédalier du piano à queue en 1810. Érard inventera aussi la harpe à 7 pédales à double mouvement en 1810, permettant de jouer dans tous les tons (harpe diatonique) grâce à une mécanique très perfectionnée, permettant de monter ou diminuer à volonté chaque corde d’un demi-ton. La marque connaît son apogée fin xixe siècle. Au début du xxe siècle, les pianos Érard connaissent une baisse de succès, entre autres à cause des changements multiples de nom (Blondel & Cie, Guichard & Cie, etc.). En 1960, la firme fusionne avec Gaveau, également renommée. Quelques Érard célèbres : le no 28, fabriqué en 1800 appartenait à Haydn, le no 133, en 1803, à Beethoven. D’autres compositeurs, comme Liszt et Ravel, en ont également eu...

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