Accordeur de piano Montréal Patrick Brennan Blog
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Notre passion: restaurer des pianos depuis 1930
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Est-ce que ça vaut la peine de faire accorder mon vieux piano? Souvent dans mon métier on m’appelle pour me demander si cela vaut la peine d’accorder un vieux piano qui a été hérité de grand-papa ou de mon oncle un tel. »Nous avons de jeunes enfants a qui nous voudrions leurs donner un instrument pour qu’ils commencent à apprendre ». Voici une liste d’arguments qui sauront vous convaincre.
Les vieux pianos sont souvent des trésors inestimable qui ont traversé le temps. Bien entendu il faut savoir les choisir sinon ils deviendront des cauchemars. Il est très important de faire un choix judicieux quand vient le temps de faire revivre un piano qui n’a pas eu d’amour depuis des années. Pour cela je vous conseille de prendre l’avis d’un expert qui saura vous conseiller dans les démarches à suivre pour votre projet. J’ai dit qu’ils sont des trésors! Voici quelques raisons:
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Patrick Brennan 514-969-4849
Articles du Journal de Montréal vraiment intéressant. Je vous la partage.
Même s’il a célébré ses 90 ans le 8 octobre dernier, Paul-Émile Bertrand a encore l’ouïe fine. Il « ne se fait pas tirer l’oreille » pour accorder les pianos de ses voisins à la huppée résidence pour retraités autonomes qu’il habite depuis trois ans.
« Il y a 63 ans que j’accorde des pianos. J’ai été très actif pendant 6 décennies, ayant eu quelque 900 clients où j’allais en moyenne 2 fois par année, car un piano, dit-il, c’est fragile aux humeurs du temps, à l’humidité et aux réflecteurs. J’en accordais jusqu’à 6 par jour à 2,50 $ à l’époque, dans les années 50. Aujourd’hui, la facture fluctue entre 100 et 120 dollars. »
Par passion et par hasard
À 21 ans, M. Bertrand s’est fait amputer deux doigts de la main droite – l’auriculaire et l’annulaire – et a perdu l’usage du majeur qui lui a été greffé. « Je travaillais dans la soudure et ma main est restée coincée entre deux rouleaux alors que je manipulais une feuille d’acier… J’ai été hospitalisé neuf mois. »
Pour toute indemnité, il a touché 600 $ : 10 $ par mois pendant 5 ans!
« Je ne sais par quel hasard, mais, à ma sortie de l’hôpital, j’ai assisté par curiosité à une conférence sur la fabrication et l’accord d’un piano. Même si je n’avais rien compris, ça a été le coup de foudre! Devant l’intérêt que je manifestais, le conférencier hollandais Van Rentwyck m’a promis que j’en saurais davantage à sa prochaine visite. J’ai ensuite suivi une formation de quatre ans au lieu de cinq, parce que j’avais déjà des notions musicales, ayant appris le violon à huit ans. C’est lui-même, à Chicago en 1950, qui m’a remis le diplôme d’accordeur de la School of Pianoforte Technology. »
Paul-Émile Bertrand a complètement rebâti un vieux piano qui a été le sien, a occupé le poste de contremaître dans une manufacture de pianos, puis ceux d’accordeur et de régisseur, notamment à la Place des Arts.
Sollicité partout
« J’ai accordé les pianos de plusieurs communautés religieuses. Ça m’a aidé à me bâtir une réputation, car lorsque les sœurs te font confiance, c’est parce que tu es bon, dit-il sans fausse modestie.
« Le comédien Gratien Gélinas, alors propriétaire du théâtre la Comédie-Canadienne, a retenu mes services jusqu’à ce qu’il ferme les portes en 1973… L’endroit est aujourd’hui devenu le Théâtre du Nouveau Monde.
« À la Comédie-Canadienne, j’ai accordé le piano de plusieurs grandes stars internationales, dont celui de Gilbert Bécaud. “ Monsieur 100 000 volts ” exigeait que je sois son accordeur de piano. En raison de sa tonalité, il voulait que le diapason au milieu du piano soit de 880 vibrations/seconde au lieu de 440 et qu’elles soient réparties d’octave en octave… Ça a été pour moi un bien grand honneur! »
Il meuble fort bien sa solitude
Parmi les personnalités qui ont eu recours à ses services, la réputée contralto Maureen Forrester a été l’une de ses premières clientes. Il a aussi travaillé en collaboration avec Jacques Brel, Mireille Mathieu, Robert Charlebois, Gilles Vigneault, Claude Léveillée, Georges D’Or, Sylvain Lelièvre, Monique Leyrac et le pianiste et compositeur Pierre Brabant, auteur de la musique du téléroman Rue des Pignons, directeur musical et arrangeur, notamment des disques de Félix Leclerc.
Une agréable surprise
Il y a quelques années, Paul-Émile Bertrand a eu l’agréable surprise d’être invité à l’école secondaire de Woodstock au Nouveau-Brunswick pour y accorder le piano que l’institution venait d’acquérir. Il a vite compris pourquoi il était là lorsqu’un ancien pianiste de la Place des Arts a été appelé – sourire aux lèvres – à valider son travail. « Ça demeure pour moi un très bon souvenir et une très belle marque de reconnaissance. »
Noëlla l’a quitté
Noëlla, avec qui il était marié depuis 67 ans, est décédée en juillet dernier à 95 ans. Elle lui a donné deux filles, Louise et Monique; deux fils, André et Jean; et un fils adoptif, Denis. Ainsi, avec cinq petits-enfants, il n’est plus tout à fait seul.
À part l’actualité et les sports qu’il suit à la télé, Paul-Émile s’est fait des amis et meuble fort bien son temps en jouant du piano et de ce violon qu’il avait depuis longtemps remisé. Il joue parfois aux quilles de la main gauche, par la force des choses, et, comme autre loisir, il convertit des cassettes VHS en DVD.
Oui, Paul-Émile Bertrand vieillit bien et se laisse bercer par des souvenirs pourtant pas si lointains.
MARCEL GAUDETTE
Publié le:
Journal de Montréal: http://www.journaldemontreal.com/accueil
Créé au début du xviiie siècle par l’italien Bartolomeo Cristofori, à Florence, sous l’appellation de piano-forte, le piano naît de l’évolution d’un instrument appelé clavicorde (xve siècle) et du tympanon (Moyen Âge).
La date de fabrication du premier piano-forte par Bartolomeo Cristofori est incertaine, mais un inventaire réalisé par ses employeurs, la famille Médicis, indique l’existence d’un instrument en 1698. Cristofori n’aura construit en tout qu’une vingtaine de piano-forte avant sa mort en 1731, et seuls trois d’entre eux sont parvenus jusqu’à nous, datés des années 1720.
Les premiers piano-forte ont particulièrement profité des siècles de travaux et de perfectionnements apportés au clavicorde, notamment par le raffinement des méthodes de construction des structures (en bois à cette époque), ainsi que celles de la conception de la table d’harmonie, du chevalet et du clavier. Cristofori était lui-même un facteur de clavicordes et de clavecins, bien au fait des techniques de fabrication de tels instruments et des connaissances théoriques associées à celles-ci.
La découverte fondamentale de Cristofori est la résolution d’un problème mécanique intrinsèque aux pianos : les marteaux doivent frapper les cordes mais cesser d’être en contact avec elles une fois frappées afin de ne pas étouffer le son ; ils doivent, de plus, retourner à leur position initiale sans rebondir violemment, et cela rapidement pour permettre aux notes d’être répétées à une vitesse satisfaisante.
Les premiers instruments du facteur italien étaient construits avec des cordes fines, et, pour cette raison, beaucoup moins sonores que les clavicordes ou les clavecins de leur temps. En deux siècles on assistera à un renversement complet du concept d’instrument à cordes frappées : faible tension des cordes, corps sonore léger et audition de la table contre forte tension des cordes, corps sonore lourd et audition de la corde. Néanmoins, comparé au clavicorde, le piano forte amélioré permettait des nuances dynamiques et sonnait bien plus fort, avec une tenue de note plus longue.
Ce nouvel instrument restera peu connu jusqu’à ce qu’un écrivain italien, Scipione Maffei, écrive un article enthousiaste à son propos, y incluant un schéma de ses mécanismes. Cet article fut très largement diffusé, et la plupart des facteurs de piano-forte des générations suivantes mirent les découvertes de Cristofori en pratique après en avoir pris connaissance.
L’un de ces fabricants était Johann Gottfried Silbermann, connu comme facteur d’orgue. Les piano-forte de Silbermann étaient quasiment des copies conformes de ceux de Cristofori, à une exception importante près : ils possédaient l’ancêtre de la pédale forte, qui permet de relever en même temps tous les étouffoirs sur l’ensemble des cordes ; quasiment tous les pianos construits par la suite reprendront cette innovation. Silbermann montra à Bach l’un de ses premiers instruments dans les années 1730, mais ce dernier n’apprécia pas l’instrument, trouvant que les notes aiguës avaient un son trop faible pour permettre des dynamiques véritablement intéressantes. Si ces remarques lui valurent une certaine animosité de la part de Silbermann, il semble qu’elles furent prises en compte ; en effet, en 1747, Bach approuvera une version plus récente et perfectionnée de l’instrument.
La facture du piano-forte connut son essor durant la fin du xviiie siècle, avec le travail de l’école viennoise, comptant parmi ses membres Johann Andreas Stein et sa fille Nannette Stein ainsi qu’Anton Walter. Les pianos de style « viennois » étaient fabriqués sans cadre avec seulement un barrage en bois, deux cordes par note, et des marteaux recouverts de cuir. C’est pour des instruments de ce type que sont écrits les concertos et sonates de Mozart. Cet instrument avait un son plus doux et plus clair que celui des pianos modernes, et permettait aussi de tenir les notes plus longtemps.
Elle est aujourd’hui détenue entièrement par la marque japonaise Yamaha.
Depuis 1827, les pianos Bösendorfer ont été joués et admirés par les plus grands compositeurs et musiciens. D’une façon originale, ce facteur peut se vanter d’être le plus lent du monde : près de 4 ans pour construire ses pianos à queue, la moitié de ce délai étant requis pour le séchage du bois.
Ignaz Bösendorfer (1794-1859) créa sa fabrique en 1827 après un apprentissage chez le facteur d’orgues et de pianos Joseph Brodmann. En juillet 1828, Ignaz Bösendorfer obtint de l’empereur d’Autriche un décret pour « fabriquer des pianos et les vendre, par droit de citoyen et de maître ». Le nom de Bösendorfer allait être désormais à jamais associé à Vienne, capitale musicale de l’Europe au xixe siècle.
On considère aujourd’hui Bösendorfer, avec Fazioli, comme l’un des seuls fabricants pouvant rivaliser avec les pianos Steinway & Sons de fabrication allemande. Bösendorfer privilégie la fabrication d’un moindre nombre d’instruments, et dont de nombreuses caractéristiques diffèrent de celles des Steinway & sons, la principale étant un clavier réputé plus « dur », c’est-à-dire nécessitant plus de poids sur la touche pour faire sonner l’instrument.
À titre anecdotique, le Bösendorfer modèle 290, dit » Impérial « , demeure aujourd’hui un modèle emblématique de la marque, puisqu’il comporte 97 touches au lieu des 88 présentes sur les pianos de concert normaux. Ce clavier plus large comportant huit octaves complètes, est le seul à pouvoir permettre d’interpréter fidèlement certaines œuvres de Bartok, Debussy, Ravel et surtout Busoni. C’est le son particulièrement orchestral que lui confère sa table d’harmonie particulière, qui lui a valu dès sa sortie le surnom d' » Impérial « , qui n’avait pas été initialement donné par la marque. À noter, les pianos à queue de 212 cm, 225 cm et 275 cm ont quatre notes supplémentaires dans le registre des graves.
Bösendorfer ne fabrique qu’un modèle de piano droit, le 130CL.
Piano mécanique et piano électronique.
La principale différence entre le piano mécanique et le piano électronique réside dans la production du son. Le piano mécanique est un piano normal constitué de cordes frappées par des marteaux actionnés par les touches du clavier. Le piano électronique produit le son grâce à un synthétiseur qui traduit l’information à un ensemble de haut-parleurs, les touches du clavier ne sont plus que des interrupteurs déclenchant la lecture de l’échantillon ou la génération électronique de la note à chaque enfoncement.
Les pianos électroniques modernes sont généralement appelés pianos numériques et peuvent se comporter comme un piano mécanique, capables de rejouer un morceau préenregistré. Depuis 2004, certains modèles peuvent se connecter à un ordinateur et enregistrer des séquences à faire jouer par l’instrument, comme un piano mécanique.
En 2010, le guitariste Pat Metheny présente en tournée1 un orchestre mécanique entièrement piloté, via un ordinateur, par sa guitare : deux pianos, un vibraphone, un xylophone, despercussions, une guitare, une guitare basse et quelques autres curiosités sonores. L’ensemble peut restituer un morceau préalablement enregistré, ou une séquence (appelée boucle) sur laquelle le musicien ajoute une nouvelle voix, et par conséquent être commandé en direct, instrument par instrument.
Intérêt historique
Apparu avant le disque 78 tours, le piano mécanique nous permet d’avoir une idée de l’interprétation de grands pianistes classiques comme Debussyou Rachmaninov, ou de ragtime comme Scott Joplin.
Des enregistrements-témoins ont même été effectués selon le procédé AMPICO (AMerican PIano COmpany) (en). Ce sont les mouvements des touches et des pédales qui ont été enregistrés à mesure que le pianiste jouait. Cela a permis une sorte de « résurrection du jeu » de prestigieux pianistes comme Rachmaninov, Busoni, Paderewski ou Dumesnil, qui ont enregistré avec ce système au début du XXe siècle.
Patrick Brennan et Piano Automatique Coulombe en savoir plus. Cliquez ici
Vidéo qui présente les pianos mécaniques. suivez le lien.
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Le jeune prodige qui voulait jouer du piano sur la Lune.
Il vient de lancer son premier disque intitulé Scènes d’enfants. À 13 ans… bientôt 14, ce jeune prodige du piano cumule déjà des prestations à faire rêver beaucoup d’artistes. Et ce n’est qu’un début, parce que Daniel Clarke Bouchard ne manque surtout pas d’ambition.
Gagnant du premier prix au Concours de musique du Canada, l’adolescent, qui est né en janvier 2000, a déjà joué au prestigieux Carnegie Hall de New York. De son propre aveu, c’est sur scène qu’il se sent le mieux.
Fin novembre, Daniel s’est produit aux côtés de l’Orchestre métropolitain et de son réputé chef, Yannick Nézet-Séguin. Comment s’est-il senti? « J’ai juste quatre mots : le champion du monde! Je me sentais comme ça… que j’avais fait quelque chose d’important », a-t-il raconté en entrevue à l’émission Après tout, c’est vendredi!, sur les ondes d’ICI Radio-Canada Télé.
Le lendemain, le critique musical Claude Gingras a écrit : « Un tel accomplissement, à 13 ans, mérite le qualificatif de « génial ». » Il a ajouté : « Le jeune soliste fit sonner les masses d’accords avec la force et la vélocité d’un virtuose accompli et atteignit au mouvement lent l’expression d’un interprète de longue expérience ».
Le rêve de Daniel Clarke Bouchard? Devenir le premier astronaute à jouer du piano sur la Lune. « Ça, c’est mon rêve dans le futur. Mon rêve en ce moment, c’est de jouer au Centre Bell », précise-t-il.
Le jeune pianiste s’exerce de deux à trois heures par jour. « Ce n’est pas le nombre d’heures qui est important, c’est le plaisir que tu mets dans ta musique et l’inspiration », dit-il. « C’est difficile des fois, mais mon plaisir est tellement grand que je le fais quand même. »
Il a reçu son premier piano « jouet » à trois ans, puis un vrai, deux ans plus tard. Et alors qu’il soufflait sept bougies, le musicien de jazz montréalais Oliver Jones est devenu son mentor.
La légende du jazz interprète d’ailleurs une pièce de Claude Léveillée avec son jeune protégé sur son premier disque Scènes d’enfants.
Daniel Clarke Bouchard a lui-même choisi toutes les pièces de son premier album. Le titre est aussi de lui.
« Les adultes ne pensent pas que la jeunesse peut faire la différence, mais ce n’est pas vrai, explique l’adolescent. Il faut lui donner une chance. C’est la relève! »