Notre passion: restaurer des pianos depuis 1930

L’inventeur des Pianos Bartolomeo Cristofori.

Bartolomeo Cristofori a été un facteur de clavecins réputé, mais doit surtout sa célébrité au piano-forte (précédant le piano du xixe siècle) dont il fut l'inventeur à la suite des recherches et expériences qu'il effectua pour doter le clavicorde de possibilités expressives accrues. Il choisit une caisse de clavecin pour y installer son nouveau mécanisme. Son premier piano-forte date de 1698. Nous lui devons une épinette ovale, « la spinetta ovale del 1690 », des clavecins, des pianos-forte, des clavicordes, des clavecins traverso « spinettone da orchestra. » Le Musée national des instruments de musique de Rome possède un piano-forte qu'il fabriqua en 1722.

Bartolomeo Cristofori a été un facteur de clavecins réputé, mais doit surtout sa célébrité au piano-forte (précédant le piano du xixe siècle) dont il fut l’inventeur à la suite des recherches et expériences qu’il effectua pour doter le clavicorde de possibilités expressives accrues. Il choisit une caisse de clavecin pour y installer son nouveau mécanisme.
Son premier piano-forte date de 1698. Nous lui devons une épinette ovale, « la spinetta ovale del 1690 », des clavecins, des pianos-forte, des clavicordes, des clavecins traverso « spinettone da orchestra. »
Le Musée national des instruments de musique de Rome possède un piano-forte qu’il fabriqua en 1722.

Créé au début du xviiie siècle par l’italien Bartolomeo Cristofori, à Florence, sous l’appellation de piano-forte, le piano naît de l’évolution d’un instrument appelé clavicorde (xve siècle) et du tympanon (Moyen Âge).

La date de fabrication du premier piano-forte par Bartolomeo Cristofori est incertaine, mais un inventaire réalisé par ses employeurs, la famille Médicis, indique l’existence d’un instrument en 1698. Cristofori n’aura construit en tout qu’une vingtaine de piano-forte avant sa mort en 1731, et seuls trois d’entre eux sont parvenus jusqu’à nous, datés des années 1720.

Les premiers piano-forte ont particulièrement profité des siècles de travaux et de perfectionnements apportés au clavicorde, notamment par le raffinement des méthodes de construction des structures (en bois à cette époque), ainsi que celles de la conception de la table d’harmonie, du chevalet et du clavier. Cristofori était lui-même un facteur de clavicordes et de clavecins, bien au fait des techniques de fabrication de tels instruments et des connaissances théoriques associées à celles-ci.

La découverte fondamentale de Cristofori est la résolution d’un problème mécanique intrinsèque aux pianos : les marteaux doivent frapper les cordes mais cesser d’être en contact avec elles une fois frappées afin de ne pas étouffer le son ; ils doivent, de plus, retourner à leur position initiale sans rebondir violemment, et cela rapidement pour permettre aux notes d’être répétées à une vitesse satisfaisante.

Les premiers instruments du facteur italien étaient construits avec des cordes fines, et, pour cette raison, beaucoup moins sonores que les clavicordes ou les clavecins de leur temps. En deux siècles on assistera à un renversement complet du concept d’instrument à cordes frappées : faible tension des cordes, corps sonore léger et audition de la table contre forte tension des cordes, corps sonore lourd et audition de la corde. Néanmoins, comparé au clavicorde, le piano forte amélioré permettait des nuances dynamiques et sonnait bien plus fort, avec une tenue de note plus longue.

Ce nouvel instrument restera peu connu jusqu’à ce qu’un écrivain italien, Scipione Maffei, écrive un article enthousiaste à son propos, y incluant un schéma de ses mécanismes. Cet article fut très largement diffusé, et la plupart des facteurs de piano-forte des générations suivantes mirent les découvertes de Cristofori en pratique après en avoir pris connaissance.

L’un de ces fabricants était Johann Gottfried Silbermann, connu comme facteur d’orgue. Les piano-forte de Silbermann étaient quasiment des copies conformes de ceux de Cristofori, à une exception importante près : ils possédaient l’ancêtre de la pédale forte, qui permet de relever en même temps tous les étouffoirs sur l’ensemble des cordes ; quasiment tous les pianos construits par la suite reprendront cette innovation. Silbermann montra à Bach l’un de ses premiers instruments dans les années 1730, mais ce dernier n’apprécia pas l’instrument, trouvant que les notes aiguës avaient un son trop faible pour permettre des dynamiques véritablement intéressantes. Si ces remarques lui valurent une certaine animosité de la part de Silbermann, il semble qu’elles furent prises en compte ; en effet, en 1747, Bach approuvera une version plus récente et perfectionnée de l’instrument.

La facture du piano-forte connut son essor durant la fin du xviiie siècle, avec le travail de l’école viennoise, comptant parmi ses membres Johann Andreas Stein et sa fille Nannette Stein ainsi qu’Anton Walter. Les pianos de style « viennois » étaient fabriqués sans cadre avec seulement un barrage en bois, deux cordes par note, et des marteaux recouverts de cuir. C’est pour des instruments de ce type que sont écrits les concertos et sonates de Mozart. Cet instrument avait un son plus doux et plus clair que celui des pianos modernes, et permettait aussi de tenir les notes plus longtemps.

Piano a queue

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